Ils sont trois sur scène, tels trois pièces d’un mécanisme, cherchant à constituer ensemble un assemblage robuste. Il s’agit en fait de trouver le bon ajustement.
Naohiro Ninomiya
Dans le cadre du festival Le Grand Bain du Gymnase | CDCN
Ils sont trois sur scène, tels trois pièces d’un mécanisme, cherchant à constituer ensemble un assemblage robuste. Il s’agit en fait de trouver le bon ajustement. Ici, rien n’est statique mais en quête permanente d’équilibre.
Trois, cela devrait mener à la stabilité et c’est bien le contraire qui se produit. Les voilà pris dans les rouages d’une forme chaotique. Ils explorent alors les buttées d’un corps qui résiste, qui ne veut pas devenir machine, et la nécessité de redonner du jeu là où le mouvement se bloque. C’est dans la construction, une projection d’eux-mêmes, qu’ils vont chercher à se comprendre mutuellement et à trouver une cohérence dans un assemblage où le degré de liberté est incertain. L’accumulation de contacts produit du mouvement, du désordre, de la joie. Il n’est pas toujours facile de comprendre la complexité d’une logique saturée de directions. Laisse le vent du soir décider résonne comme un idéal, un abandon, une promesse d’organisation sans hiérarchie, sans commande, pour faire de la représentation un temps collectif, une œuvre commune.
Une coproduction du Gymnase | CDCN
1h environ