Un portrait intense et intime qui retrace l’émouvante enfance de celui qui deviendra le père de La Joconde.
Cyrille Valroff
Il s’appelle Léonard, il est italien et a tout juste neuf ans. Séparé de force de sa mère, il grandit aux côtés d’un père tyrannique. Pour s’apaiser, le jeune garçon observe la nature et s’en inspire pour ses premières inventions. C’est auprès d’un grand-père - doux et sensible comme lui - qu’il trouve refuge et les encouragements à développer ses talents. Léonard consigne alors ses rêves et ses passions dans un grand carnet en cuir, s’y confiant comme à un ami. Pages après pages, il noircit généreusement ce journal intime de ses dessins et créatures fantastiques sorties tout droit de son imaginaire. Doué de plusieurs intelligences, l’esprit empathique du garçon se révèle d’une bouleversante générosité. Léonard sublime chaque instant, étanche sa soif de connaissances et grandit tout en surmontant les épreuves. Adapté du roman jeunesse de Brigitte Kernel, nous restons captivés et assistons avec émerveillement à l’éclosion d’un être d’exception. La mise en scène est inventive et poétique. La très juste interprétation de Grégory Gerreboo offre un spectacle instructif et inspirant à découvrir en famille.