Wonderland, ou le pays des merveilles. Alice y tombe sans fin, y grandit démesurément, y rétrécit à outrance, y perd le temps, la logique et le sens, mais y trouve l’émancipation.
Loran Chourreau
Relecture d’Alice au pays des merveilles, Wonderland est un territoire où tout est possible. Cruauté, absurde et désir y sont souverains.
Les émancipations de l’enfance et les aventures du corps aussi. Car Alice parle bien de l’habileté de l’enfant à transformer le monde ; dans le rêve comme dans l’éveil, dans l’action comme dans l’ennui.
L’identité d’Alice s’y dissout et se recompose, aux limites de son corps et de l’espèce humaine et animale.
Loin de la narration, Wonderland raconte bien plus une immersion sensible. Dans un espace, en perpétuelle transformation (une boîte blanche, d’où semblent naître sons et lumières) deux danseuses évoluent, tout en gémellité et opposition, en gravité et apesanteur.