Ce Cabaret de l’Union interrogera la place des femmes dans la société, particulièrement dans certaines formes d’emploi régies par l’exploitation économique à l’ère de la mondialisation.
Film Sur la planche de Leïla Kilani
En partenariat avec l’Institut du monde arabe de Tourcoing (IMA) et Les Archives Nationales du Monde du Travail (ANMT).
Ce Cabaret de l’Union interrogera la place des femmes dans la société, particulièrement dans certaines formes d’emploi régies par l’exploitation économique à l’ère de la mondialisation. Les femmes sont à la fois "bénéficiaires" de cette mondialisation, par la modification des rapports économiques et sociaux qu’elle entraîne, mais aussi victimes car elle engendre la pauvreté touchant davantage les femmes. La mondialisation a pour conséquence au Sud, l’ouverture de nouveaux débouchés par la délocalisation ou l’instauration de zones franches où les conditions de travail y sont bien souvent indécentes… Le prisme réaliste sera traité à partir d’un film de fiction très ancré dans le quotidien des « femmes crevettes » de Tanger au Maroc, et un prisme plus symbolique à partir d’une vidéo art dont la forme esthétique joue avec les codes de la pression économique.
Réalisation : Leïla Kilani
Tanger - Aujourd’hui, quatre jeunes femmes de vingt ans travaillent pour survivre le jour et vivent la nuit. Toutes quatre ouvrières, elles sont réparties en deux castes : les textiles et les crevettes. Leur obsession : bouger. "On est là" disent-elles. De l’aube à la nuit la cadence est effrénée, elles traversent la ville. Temps, espace et sommeil sont rares. Petites bricoleuses de l’urgence qui travaillent les hommes et les maisons vides. Ainsi va la course folle de Badia, Imane, Asma et Nawal...
Réalisation : Bertille Bak
Le film décrit le quotidien d’ouvrières dans une usine de décorticage de crevettes au nord du Maroc. Pêchés et vendus aux Pays-Bas, les crustacés sont conditionnés au Maghreb, où le coût de la main-d’œuvre est moindre. Ces travailleuses de l’ombre sont payées au poids de crevettes.
En présence de Clotilde Lemarchant, sociologue, professeure à l’Université de Lille, chercheuse au Centre lillois d’études et de recherches sociologiques et économiques (CLERSÉ) et directrice adjointe de la revue Travail, Genre et Sociétés.
Entrée libre sur réservation :
Travail et Culture
03 20 89 40 60 I info@travailetculture.org
LIEU :
Archives Nationales du Monde du Travail
78 Boulevard du Général Leclerc,
59100 Roubaix