En se confrontant aux aberrations, cette pièce éprouve notre aptitude à faire face à la perte soudaine de repères et à envisager les perspectives d’une reconstruction après un bouleversement.
Jihyé Jung
Aberrations morales, économiques, écologiques, esthétiques... Les déviations vis-à-vis du bon sens ou de la norme sont multiples et déstabilisantes. En se confrontant aux aberrations, cette pièce éprouve notre aptitude à faire face à la perte soudaine de repères et à envisager les perspectives d’une reconstruction après un bouleversement.
Aberration se conçoit comme un prisme divergent, invitant à opérer un nouvel étalonnage des émotions et à accueillir leurs fragments désorganisés sans juger de leur cohérence.
Cette pièce s’inscrit dans l’étude chromatique initiée en 2017 avec Polis, faisant référence à l’Outre-noir du peintre Pierre Soulages, et poursuivie en 2019 avec La Méthode des Phosphènes, s’inspirant de ces rémanences colorées. Il s’agit cette fois d’une variation sur le blanc, invitant le spectateur à déceler les multiples nuances qui l’habitent...