Une expérience gestuelle et plastique autour de la représentation multiple de soi
Hadrien Touret
Pour ce projet Aina Alegre creuse la question “comment se célébrer ?”, déjà abordée dans sa précédente création Le jour de la bête. Mais avec La nuit, nos autres, l’idée d’auto-célébration est explorée sous un autre angle : celui d’un rituel, d’une pratique de l’auto-transformation. Ainsi la pièce est une expérience gestuelle et plastique autour de la représentation multiple de soi. L’hybridation, la mutation, le dédoublement, l’effet miroir, l’artifice et le masque ont nourri le corpus de cette pièce qui est imaginée comme une œuvre plastique-chorégraphique.
Le plateau devient un décor de nature artificielle, investi et exploité par trois interprètes. Ils cohabitent dans ce refuge fictif et le public devient le témoin d’un voyage polymorphe des corps et de l’espace.