Les artistes invités en ce printemps nous offrent à découvrir des univers graphiques et esthétiques singuliers.
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Coulicou, Raphaël Decoster, Hugo Laruelle, Camille Nicolle et Jérôme Progin enjoignent le spectateur à relier les images et les idées, à recréer des fils conducteurs pour donner libre cours à l’imprévu et aux imaginaires qui l’animent.
En continuelle transformation, les mondes qui habitent leurs œuvres seront les points de départ et la matière à une observation amenant à la contemplation, la rêverie, l’intervention, l’action.
Des formes se propagent. Coulicou raconte des histoires se déroulant dans des sociétés irréelles où circulent et prolifèrent les dessins organiques, Hugo Laruelle fait éclore ses peintures foisonnantes par la variation et la multiplication des motifs. De nouveaux récits deviennent possibles. Le noir de fumée de Jérôme Progin est un support à la confrontation de milieux familiers et déroutants, les dispositifs interactifs de Raphaël Decoster diffusent des narrations multiples prétextes aux jeux et associations. Une zone d’incertitude, un entre deux, s’installent par l’hybridation et la fragmentation chez Camille Nicolle.
De manière singulière, ces artistes agencent, disposent, composent, construisent leurs éléments selon des règles évolutives et modulables où la fantaisie a toute sa place. Motifs protéiformes – paysages merveilleux, végétaux fantasmés, traces évocatrices – sont assemblés pour élaborer un mécanisme mis en place par le créateur. Mais, loin d’un plan établi à l’avance, le fonctionnement des récits sera aussi à l’initiative du pouvoir d’invention du spectateur.
**AUTOUR DE L’EXPOSITION : **