Le Théâtre de l’Oiseau-Mouche est ravi d’accueillir la dernière création de Jacques Descorde
Depuis son accident du travail, un homme, carrossier-peintre de métier, reçoit de temps à autre, dans sa chambre d’hôpital, la visite de sa chanteuse préférée : Nana Mouskouri.
Entre deux chansons qu’elle lui chante allègrement, il parle de sa vie, de son travail, du service public, du cosmos, de ses envies d’ailleurs et de sa relation frictionnelle avec son fils. Il en rajoute même parfois en se proclamant pour elle grand avocat et général des armées devant l’éternel pour dénoncer l’indifférence des gens et le monde qui fout le camp.
Mais bientôt quelque chose cloche. La chanteuse est désormais omniprésente et lui chante en boucle et de plus en plus fort la seule chanson d’elle qu’il n’aime pas : « quand tu chantes ». Alors, à l’enchantement des premiers échanges succède l’inquiétude. A l’inquiétude succède l’ennui. A l’ennui s’invite la colère.
En s’inspirant de l’histoire de son propre père, Jacques Descorde nous interroge sur les différentes perceptions du monde, sur ces grands bouleversements politiques, économiques, sociétaux, et plus précisément la manière dont nous les vivons.
Ce spectacle d’une heure propose une interaction entre les mots et la musique, afin de traduire toute l’intensité des maux.