Autour d’un jeu d’homonymie, « dessin – dessein », se situe l’espace formel et conceptuel de l’exposition consacrée aux dessins proposée en cet hiver 2018 par le BAR à la Qsp galerie.
Les artistes Jean-Sylvain Bieth, Marthe Bolda, , Jean Crié, Alfonse, Paul et les autres, Simon Ferrante, Grégory Grincourt+François Lewyllie, Guillaume Krick, Gaëlle Lucas et François Marcadon ont été conviés pour une confrontation de genres, de propos, de techniques, envisageant le dessin comme moteur de l’idée à l’œuvre.
Des desseins singuliers en dessin ; avant tout tracer, énoncer, dire… par ce médium essentiel, tenter de communiquer avec l’altérité, positionner son propos, le désir de l’échange et ce par l’humilité du moyen, être dans nos différents espaces sociétaux…
Par l’exercice de ces traits, ces traces déposées, retrouver, placer un fil entre la grande Histoire et l’individu, son petit récit, ses fantaisies, sa présence au monde, transcender ses handicaps, ses bonheurs, ses servitudes, son être et ses ironies dans et face à nos sociétés contemporaines. Toujours par ces traits, cette matière déposée, donner le fil, inventer, ouvrir de nouvelles pistes, retrouver même l’écho d’un passé ancien qui n’a de cesse d’exister dans nos présents. Initier de nouvelles perspectives, confronter des codes, les, tes, nos ?! …
Le dessein de ne rien lâcher cheviller au corps. Le dessin file de sa/ses mains, précipitons les idées sans éprouver les complexités du réelles, restons léger, tel un trait.
Goûter des artistes et ateliers créatifs – 3 février 2019